Stéphane est chargé de communication en CDI dans une association culturelle. Il a 49 ans et est propriétaire d'un appartement dans le centre historique de Lergnes, une ville moyenne du Centre de la France. Après s'être confiné quatre jours au domicile de sa compagne, institutrice (où vivent également les deux enfants de celle-ci), il a préféré rentrer chez lui, jugeant son logement et sa vie solitaires plus adaptés au télétravail. Stéphane dit être de « ceux qui respectent le confinement » et s'offusque de voir des voitures « immatriculées 92 ou 75 » circuler dans sa rue ou d'entendre des « cas soc' » discuter tard le soir sous ses fenêtres. Pour lui, le respect du confinement est une question de « bon sens ». S'en sortir par le haut : d'une jeunesse rurale et populaire à un emploi de cadre dans une association culturelle