;. G. Quanto, L. Colombini, . Lettere?, D. Di, and . Fantozzi, Malgré cette collaboration en faveur des pauvres, le couvent de Santa Bonda ne peut pas être considéré comme la « branche » féminine des Gésuates qui comptent des femmes dans leurs rangs, comme le prouvent les lettres adressées par Colombini à « Caterina sua suoro e alle sue compagne e suoro povare per Jesù Cristo e a monna Margarita et a Guelfa sua igliuola, ouvr. cité, vol.II, p.145

G. Voir, L. Colombini, . Lettere?, D. Di, and . Fantozzi, ouvr. cité, vol.II, p.123

G. Colombini, L. Lettere?, D. Di, and . Fantozzi, ouvr. cité, vol.II, p.127

«. Bénissez-mon-ils-frère and S. , dites-lui de présenter la bouche du désir pour recevoir du lait, car sa maman lui en donnera. » Notons qu'au sein du petit groupe de disciples catheriniens, on a coutume de désigner la mère de Catherine, La nonna e Lisa e tutta l'altra povarella famiglia vi confortano in Cristo » (T332)

, « Oh mon papa, doux Christ sur terre

, Il s'agit d'un écho de Mt 20, 28 (« sicut Filius hominis non venit ministrari sed ministrare et dare animam suam redemptionem pro multis, Première Règle des Frères Mineurs (1221), dans Saint François d'Assise, Documents, Ecrits et premières biographies, héophile Desbonnets et Damien Vorreux (dir.), vol.4, p.58, 1968.

, Pour Misciattelli, la correspondance de Colombini anticipe celle de Catherine en témoignant de l'amitié créatrice qu'elle sait susciter. À ce sujet il rappelle qu'assistant à la mort d'un compagnon, le Gésuate Marco d'Arezzo le prie de l'appeler depuis l'Outre-Tombe, puis il tombe efectivement malade et explique à ses frères que ses tremblements ne sont pas une soufrance, mais de la joie de rejoindre l'Éternel. Ce sens de l'amitié fraternelle qui unit les frères par-delà la mort n'est pas sans rappeler certains récits des Fioretti, Sur la nouveauté que représente la terminologie fraternelle inaugurée par saint François, voir A. Vauchez, François d'Assise, vol.84, pp.1175-1177, 2009.

, Cet exemple ne se trouve pas même cité dans sa lettre T276 à une prostituée de Pérouse où on aurait pu éventuellement attendre cette référence

A. De-foligno and L. , 28 : « Il n'est pas dans l'ordre ordinaire de la Providence qu'une femme enseigne et confonde la grossièreté des savants. Mais saint Jérôme, parlant de la prophétesse Olda, vers qui se faisait le concours des peuples, dit que, pour confondre la ierté de l'homme et la science prévaricatrice, le Seigneur a transporté sur la tête d'une femme le don de prophétie. » L'exemple de la prophétesse Houlda ou Hulda (II Rois, 22, 14) avait déjà été allégué par Jérôme et repris dans ce sens par saint homas (Summa theologica, dans Opera omnia, 1882.

. Raymond-de-capoue and . Vie?, En ce temps-ci, il y a un tel débordement d'orgueil, surtout parmi ceux qui se croient lettrés et sages, que ma justice ne peut attendre plus longtemps pour les confondre par un juste jugement. Mais parce que ma miséricorde règne toujours sur toutes mes oeuvres, je vais commencer par inliger à ces orgueilleux une confusion qui leur sera salutaire et utile, s'ils veulent s'humilier en rentrant en eux-mêmes. Ainsi ai-je fait pour les Juifs et les Gentils, quand je leur ai envoyé des simples d'esprit, remplis par moi de la divine Sagesse. Je vais donc, pour confondre leur témérité, leur susciter des femmes ignorantes et faibles par nature, mais que j'aurai dotées d'une sagesse et d'une puissance divine. » 88. Dans le cadre d'une rélexion plus vaste sur la question de la légitimité de la parole du laïc dans le domaine de la vie religieuse a priori réservé aux clercs, Oza ou Uzza, vol.13, pp.777-788, 1965.

, occhio tenebroso vorranno vedere la profondità de la santa scrittura, e vorrannola 'sponere e intendere a loro modo: studieranno l'Apocalipse non con umilità né col lume de la fede -ma con infedelità s'avviluppano in quello di che non sanno riuscire; e così trae de la vita la morte, e del lume tenebre. La mente che debba essere piena di Dio, ed ella è piena di fantasie; e 'l frutto che ne li seguita è la confusione e la tenebre de la mente, Voir la lettre T343 dans laquelle Catherine condamne les spéculations savantes sur l'Apocalypse : « Molti sono che, senza umilità e senza studio in cognoscere i defetti loro, vol.73, p.462, 1984.

T. Da-celano, V. Secunda, ;. G. Colombini, and L. Lettere, Nous trouvons en efet dans cette lettre, sous la plume d'un théologien lettré, une proclamation d'humilité face à l'inspiration mystique de Colombini : « ho letto tutto el Vecchio e Nuovo testamento, Vite e Collazioni dei santi Padri, quasi tutti gli scritti di Deonisio, el ccompendio della Sacra Teologiala Deosoebia, l'arilogio della Sapienza, il testo della mistioca Teologia e altri molti libri teologici, e mai non compresi in un tanto lume di verità dell'amore unitivo, quanto l'ho compreso per la vostra lettera, e sono si forte invilito che mi pare essere un animale bruto, considerata la mia miseria e la mia ignoranza, Sur le rapport de François avec les Saintes Écritures, sa manière de les assimiler, vol.68, p.22

, Voir Raymond de Capoue, Vie?, ouvr. cité, p.424

, Arbor vitae avait été désigné comme la source principale de Catherine par Alvaro Grion (Santa Caterina da Siena, Dottrina e fonti, Brescia, 1953) à qui Giacinto d'Urso opposa les nombreuses sources thomistes de la tertiaire dominicaine (« Il pensiero di Caterina da Siena e le sue fonti, La Sapienza, pp.335-388

«. La-cultura-e-i-maestri-di-santa-caterina, ». , S. Caterina, . Rivista-bimestrale-di-studi, and . Cateriniani, Nuova Serie, issue.5, pp.22-32, 1954.

A. Vauchez, François d'Assise, ouvr. cité, p.448

, Si Raymond de Capoue fait silence sur Colombini dans la Légende Majeure, c'est peutêtre pour éviter d'attirer sur Catherine, dont il cherche à montrer qu'elle est en odeur de sainteté, l'odeur de soufre liée à cette rupture radicale que représentent les Gésuates soupçonnés d'ainités avec les Fraticelles et dont la réputation reste peut-être entachée malgré leur approbation par Urbain V et ses successeurs. Colombini semble donc avoir incarné à l'époque de Catherine un modèle vivant de franciscanisme, mais l'intense activité épistolaire qui rapproche les deux igures siennoises n'est en revanche pas une caractéristique franciscaine. Initialement engendrée chez Colombini par son statut d'exilé (en tant que tel, il n'est du reste pas un cas isolé 99 ), l'écriture épistolaire répond ensuite chez lui aux nécessités d'une vie itinérante, non plus subie, mais choisie en réponse à une vocation missionnaire, Cet apostolat itinérant

A. Vauchez, . François-d'assise, L. Colombini, and . Lettere?, Comme le fera Catherine, Colombini souligne à maintes reprises dans ses lettres le rapport entre écriture et absence, en particulier dans les lettres aux moniales de santa Bonda : « Io avarei desiderio di scrivare a tutte voi, mo maggiormente d'essare con voi, non posso più; io ispero che Iddio quando che sia adempirà e nostri santi desideri, Revue des études italiennes, vol.46, p.121, 2000.