Identification de marques épigénétiques marqueurs de prédisposition aux maladies métaboliques - Université Clermont Auvergne Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2018

Identification de marques épigénétiques marqueurs de prédisposition aux maladies métaboliques

Jérémy Tournayre
Laurent Parry
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1204424
Julien Averous
Alain Bruhat
Valerie Carraro
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1204423
Aurore Douge
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1202945
Cyrielle Vituret
Céline Jousse
Pierre Fafournoux

Résumé

Les causes du développement de nombreuses maladies métaboliques telles que le diabète et l’obésité sont multifactorielles et peuvent inclure une prédisposition génétique, mais aussi l’influence de facteurs environnementaux. Parmi ces facteurs environnementaux, l’alimentation et en particulier l’alimentation pendant les phases précoces de la vie joue un rôle particulièrement important. En effet, de nombreuses ́études ́épidémiologiques montrent qu’une mauvaise nutrition chez la femme enceinte a des répercussions importantes sur la santé de l’enfant tout au long de sa vie. Ce stress nutritionnel maternel affecte un grand nombre de paramètres métaboliques lies au Syndrome Métabolique chez les descendants adultes. Ces travaux ont fait ́émerger le concept de programmation nutritionnelle fœtale se traduisant par la mise en place d’empreintes laissées par l’environnement maternel initial et qui persistent tout au long de la vie. Les modifications ́épigénétiques jouent un rôle important dans ce processus. Le terme ́épigénétique décrit des altérations stables de l’expression des gènes qui n’impliquent aucun changement de la séquence nucléotidique de l’ADN. Ce type de régulation survient au cours du développement et/ou en fonction de l’environnement et se maintient au travers de la mitose. Parmi les diff́érentes marques ́épigénétiques existantes, nous avons choisi de nous intéresser à la méthylation de l’ADN. Le modèle murin d’imprégnation nutritionnelle fœtale utilise au laboratoire consiste a donner un régime Low Protein Diet (LPD) (contenant 10% de protéine) à des femelles Balb/c pendant les périodes de Gestation et/ou de Lactation. Les descendants mâles (F1) obtenus sont tous nourris avec un régime contrôle à partir du sevrage `a 1 mois. A l’âge adulte, les descendants issus des mères ayant reçu un régime LPD pendant la gestation et la lactation (F1-LPDGest+Lact) sont résistants à la prise de poids induite par la consommation d’un régime obèsogène, sont hypermétaboliques et présentent les caractéristiques d’individus résistants au Syndrome Métabolique (Jousse et al., 2014). A l’inverse, les descendants issus des mères ayant reçu un régime LPD pendant la gestation seule (F1-LPDGest) présentent un phénotype inverse et sont sensibles à la prise de poids induite par la consommation d’un régime obèsogéne. Ils présentent donc les caractéristiques d’individus sensibles au Syndrome Métabolique.
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  • HAL Id : hal-01930383 , version 1
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Citer

Jérémy Tournayre, Laurent Parry, Anne-Catherine Maurin, Julien Averous, Alain Bruhat, et al.. Identification de marques épigénétiques marqueurs de prédisposition aux maladies métaboliques. JOBIM 2018 Journées Ouvertes Biologie, Informatique et Mathématiques, Jul 2018, Marseille, France. ⟨hal-01930383⟩
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