Les livres liturgiques et les cérémoniaux de « l’Église de Clermont » aux XVIIe et XVIIIe siècles
Résumé
Quels sont les matériaux à la disposition du chercheur désireux de retracer les évolutions des rites liturgiques ? Tout d’abord, l’étude des cérémoniaux référencés ès qualité semble s’imposer. Pourtant, en dépit de sa richesse, il semble difficile de se satisfaire de cette seule source. Le recours aux autres livres liturgiques qui touchent à l’organisation des cérémonies s’avère donc indispensable. Cette enquête s’inscrit dans le cadre du diocèse de Clermont. Sous l’Ancien Régime, il s’agit d’une vaste entité géographique de près de huit cent cinquante paroisses, qui s’étend du nord au sud depuis Souvigny jusqu’à Mauriac. Au cours de mes investigations, l’une de mes préoccupations a été d’analyser les différentes articulations entre liturgie romaine et liturgie clermontoise ou pour le moins revendiquée comme telle. Tout d’abord, il m’a paru nécessaire de présenter les principales sources sur lesquelles il est possible de s’appuyer. Puis, je m’intéresserai plus particulièrement à une entreprise liturgique des années 1650, la parution des nouveaux Bréviaire et Missel. Enfin, pour illustrer très concrètement mon propos, j’évoquerai plus spécifiquement la célébration de l’Ascension et celle de la Fête-Dieu.
Domaines
Histoire
Origine : Accord explicite pour ce dépôt