Mais où est donc le Moho au Chenaillet ?
Résumé
Au Chenaillet, la croûte océanique ne correspond pas au modèle classique de la Penrose conférence, mais constitue ce que l'on peut appeler une croûte « hétérogène » formée de lentilles de gabbros dispersées dans la serpentinite (et localement recouverte de basaltes). Dans une telle croûte « hétérogène », le Moho n'est pas matérialisé par le passage des péridotites du manteau aux gabbros lités, mais par la transition (progressive) des péridotites du manteau aux serpentinites. Le Moho marque le front de serpentinisation. En l'absence de péridotites au Chenaillet, le Moho n'est pas observable dans ce massif qui ne montre qu'une coupe partielle (la partie superficielle) de cette croûte «hétérogène ».
Origine : Accord explicite pour ce dépôt