La Belgique est connue pour avoir un maillage communal réformé de manière systématique dans les années 1970. Le nombre de municipalité avait alors été divisé par cinq. Aujourd’hui, la majorité des municipalités belges comptent plusieurs localités. Cependant, si un regard hâtif donne le sentiment d’une relative homogénéité de la trame locale, l’observation fine des formes du maillage montre un certain nombre de particularités et d’inégalités sous-régionales. L’objet de ce poster est d’analyser dans le détail le croisement de la trame des communes belges et de celle des localités (villes, bourgs, villages), en posant la question des influences différenciées de la réforme des années 1970, mais aussi de celle de 1815 (période napoléonienne), dont les conséquences avaient été très inégales, ainsi que des irrégularités dans les formes de répartition de l’habitat (concentration, dispersion, degré d’urbanisation). Enfin, les particularités liées à la partition linguistique du territoire (communes à facilités) doivent être évoquées.