Contexte : les droits en fin de vie de vie des patients ont été modifiés et renforcés par la loi Clayes Leonetti de 2016. Pourtant le taux de rédaction des directives anticipés reste faible en France. Le moment et la méthode d’abord de la fin de vie reste un problème pour beaucoup de médecin. Objectif : Quel est l’effet sur le taux de rédaction des directives anticipées et/ou de désignation de la personne de confiance d’une méthode d’abord et d’information systématique sur ces sujets Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative prospective, réalisée sur une population de médecine générale. Résultats : Sur les 910 patients abordés 34% ont souhaité participer à une information sur leurs droits. Dans le groupe de patient ayant participé à l’information 58% expriment la volonté de rédiger leurs directives anticipées et 67% envisagent la désignation d’une personne de confiance. L’abord du sujet lors d’une consultation pour motif aigue est lié à un taux plus faible de participation à l’information qui est jugé inadaptée par 48% des patients interrogés dans ce contexte. En fin d’étude sur la population incluse nous avons recueilli 15 directives anticipés et 22 désignations de personne de confiance ce qui représente une large augmentation par rapport à la population n’ayant pas participer à l’étude dans le même cabinet. On observe également une augmentation significative du taux de rédaction chez les patients ayant été informés. Conclusion : L’abord et l’information systématique sur ces sujets augmentent significativement le taux de rédaction des DA ou de désignation de la personne de confiance et peuvent être intégrés dans la pratique courante du médecin généraliste. On note pourtant que l’abord de ces sujets lors des consultations pour motifs aigus n’apporte pas de bénéfice et est considéré comme inadapté par les sujets interrogés.