La piroplasmose : parasites, vecteurs et traitements
Résumé
La piroplasmose est une maladie contractée via des vecteurs que sont les tiques plus ou moins spécifiques d’espèce. Chez le chien,
les manifestations cliniques sont variables et plusieurs formes peuvent être observées. La forme classique ou aiguë, typique, la plus fréquente,
est définie par des symptômes généraux, abattement et anorexie, un syndrome infectieux, une hyperthermie brutale et élevée associée à une
polypnée et une tachycardie, des valeurs biologiques signant une atteinte hépatique et rénale et des urines foncées. Chez le bovin, on observe généralement des urines rouges foncées, traduction clinique de l’hémoglobinurie associée à des signes digestifs de type diarrhées profuses.
Chez l’équidé, le tableau clinique est un peu différent selon que l’infection est dû à Babesia caballi ou à Theileria equi. Dans les deux cas, pour une forme aiguë, on observe une hyperthermie importante, accompagnée d’une anémie, d’un ictère et d’une hémoglobinurie ainsi que certaines
complications. Concernant le pronostic, il est favorable s’il s’agit d’une piroplasmose rapidement diagnostiquée et traitée. En revanche, il devient réservé en cas de piroplasmose évoluant depuis plusieurs jours et peut conduire à la mort de l’animal.
La prophylaxie fait appel à plusieurs méthodes :
- la prévention des piqûres de tiques grâce aux anti-parasitaires externes
- la chimioprophylaxie dans les zones de fortes endémies qui peut être utilisée chez les chiens, les bovins et les équidés
- la vaccination pour la babésiose canine.
Le traitement curatif, en France repose sur l’utilisation d’un piroplasmicide, l’imidocarbe.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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